Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Mort du PDG de Total : deux employés buvaient au moment de l’accident

Deux ans après la mort de Christophe de Margerie, un rapport de l’autorité russe de l’aviation pointe la responsabilité de deux employés de l’aéroport de Moscou.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 octobre 2016 à 19h14, modifié le 25 octobre 2016 à 20h11

Temps de Lecture 1 min.

Christophe de Margerie à l’Elysée, en juin 2014.

Deux ans après la mort du PDG de Total Christophe de Margerie, l’autorité russe de l’aviation met en avant, dans un rapport publié le 25 octobre, la responsabilité de deux employés de l’aéroport de Moscou dans l’accident d’avion. Selon elle, le conducteur du chasse-neige et son superviseur, présents sur la piste, buvaient de l’alcool et ont été à ce titre partiellement responsables du drame, indique le rapport.

Christophe de Margerie a trouvé la mort le 20 octobre 2014 en même temps que les trois membres d’équipage du Falcon à bord duquel il se trouvait, l’appareil ayant heurté un engin de déneigement alors qu’il s’apprêtait à décoller de l’aéroport Vnoukovo de Moscou.

Le conducteur du chasse-neige, Vladimir Martinenko, s’est retrouvé « en situation de perte de conscience de la situation » et son superviseur n’a pas fait son travail correctement, indique l’IAC. M. Martinenko, et un ingénieur qui était de service ce soir-là, Vladimir Ledenev, ont tous les deux reconnu leur responsabilité à l’ouverture du procès au mois de juillet.

« Le véritable niveau de menace »

Mais l’accident aurait pu être évité si l’équipage de l’avion avait agi différemment et décidé d’arrêter la procédure de décollage après avoir repéré l’engin de déneigement, estime le comité intergouvernemental d’aviation (IAC).

« Un test de simulation a montré que si l’équipage avait décidé d’arrêter le décollage à ce stade et utilisé toutes les méthodes de freinage (…) il aurait sans doute été possible d’éviter la catastrophe », écrit l’IAC dans son rapport.

« Le fait de ne pas avoir décidé d’arrêter le décollage a sans doute été probablement le résultat d’un état psychologique et émotionnel de l’équipage loin d’être idéal, ce qui aurait pu avoir rendu difficile pour l’équipage d’évaluer le véritable niveau de menace. »

Ce commentaire fait référence au fait que l’équipage a attendu longtemps dans un aéroport qu’il ne connaissait pas et qu’il souhaitait rentrer le plus vite possible.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.