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Page créée le 8 décembre 2005- mise à jour le 23 novembre 2006 - 28 décembre 2006

 

Les carnets de René

 


COMMUNIQUE DE PRESSE DU 19 SEPTEMBRE 2005

de l'Association Energie Environnement

Les vrais inventeurs de la tour solaire

INTRODUCTION :

Les énergies renouvelables sont-elles, oui ou non, en mesure de remplacer le charbon, le pétrole, l’énergie nucléaire ?

Les tours solaires de type « vortex » (rotational flow wirling system) sont à l’heure actuelle les seules unités de production d’énergie comparables, en terme de puissance, aux centrales
électriques modernes.

Toute la question est de savoir si ces tours solaires peuvent atteindre les performances annoncées. Si tel était le cas, l’espèce humaine pourrait, sans pénaliser son avenir, abandonner les techniques classiques polluantes. La technologie de tour solaire retenue à Manzanares et projetée en Australie (single flow upwind system) moins performante, devrait également être abandonnée.

L’association Energie Environnement fait le point sur cette question et dévoile certaines informations inédites.

LA CENTRALE SOLAIRE AEROTHERMIQUE

(Le seul projet "énergie douce" à la dimension des besoins de la planète.)

Deux chercheurs ne se connaissant pas sont arrivés à la même conclusion. Ce constat devrait être suffisant pour valider une démarche scientifique de cette importance.

Là encore, des intérêts purement financiers ont probablement tué dans l'œuf un projet qui aurait peut-être empêché ou freiné le réchauffement de notre planète.

Nous vous livrons ci-dessous quelques informations sur ces projets. À charge pour vous, si le sujet vous intéresse, de diffuser l'information ou de poser les questions qui s'imposent.


1 – LES DEUX CHERCHEURS CONCERNES:

- Il s'agit tout d'abord du professeur français Edgard NAZARE, (voir en bas de page) ingénieur d'aéronautique, spécialisé en mécanique des fluides, co-fondateur du Bureau de Recherche Aéronautique d'Alger, devenu, après la deuxième guerre mondiale l'ONERA. Ayant longuement travaillé au Sahara, il eut la possibilité d'observer de nombreux tourbillons de sable. Ce sont ces observations mesurées scientifiquement, qui sont à l'origine du projet de construction d'une centrale aérothermique. Voir brevets français: N° 1439849 - P.V. 983953 demandé le 3 août 1964 à Paris (Générateur de cyclones artificiels) et la demande de brevet N° 8205544 - N° de publication: 2524530 (procédé pour la construction de tours de centrales aérothermiques) déposée le 31 mars 1982.

Premier brevet de E. Nazare :
http://v3.espacenet.com/textdoc?DB=EPODOC&IDX=FR1439849&F=0

Brevet complémentaire : http://v3.espacenet.com/textdoc?DB=EPODOC&IDX=FR2524530&F=0

Après avoir fait plusieurs autres découvertes scientifiques d'importance, Edgard NAZARE est mort à Paris dans la misère le 13 septembre 1998, sans avoir pu construire la tour de 300 m qui lui tenait tant à cœur.

- Il s'agit également du professeur canadien Louis M. MICHAUD, Process control engineer qui publia ses premiers travaux vers 1977. À cette époque, le projet était très comparable au projet Nazare. Michaud proposait d'amorcer le phénomène tourbillonnaire avec des brûleurs situés au bas de la tour; alors que Nazare pensait que le phénomène pouvait s'amorcer par le simple effet de cheminée.

Brevet de Louis Michaud pour son projet de tour à vortex :
http://www.geocities.com/davidmdelaney/tornado/US20040112055-michaud-louis-marc.pdf

Aujourd'hui, Michaud développe toujours son projet qu'il a baptisé Centrale A.V.E. (Atmospheric Vortex Engine). Les coordonnées de ce chercheur sont les suivantes:

Louis M. MICHAUD – 1269 Andrew Court – SARNIA – Ontario – N7V 4H4 – Canada – Tel.: (519) 542 4464

E mail: louis.michaud@sympatico.ca
Site: http://vortexengine.ca


2 – DESCRIPTION SOMMAIRE DES DEUX PROJETS:

La centrale aérothermique expérimentale en forme de venturi que souhaitait construire Nazare a
une hauteur et un diamètre de base de 300 m, un diamètre au col du venturi de 30 m et, pour une différence de température (delta t) de 30 °C entre les couches hautes et basses de l'atmosphère, une puissance électrique de 200 MW (mégawatts) environ.

La centrale A.V.E. de Michaud est une tour cylindrique d'une hauteur de 100 m pour un diamètre de 400 m. Le tourbillon atmosphérique généré par cette tour aurait un diamètre de 50 m à la base et une hauteur pouvant atteindre 20.000 m. Comme pour la tour Nazare, la puissance électrique annoncée de cette centrale est de l'ordre de 200 MW.

1975 – La « vortex power station » de Louis MICHAUD (tour cylindrique)

Plans de la « vortex power station »

On est frappé par le parallélisme et les similitudes de ces deux projets. Compte tenu de l'acuité des problèmes énergétiques de notre planète, on comprend mal pourquoi, plus de 40 ans après la publication des premiers brevets, aucune étude n'a été engagée, ni par le secteur public ni par le secteur privé, pas plus en Europe qu'en Amérique. En privilégiant le pétrole puis le nucléaire, n'aurions-nous pas joué les mauvaises cartes ?

3 – LES AUTRES PROJETS DE CHEMINEE SOLAIRE (Installation expérimentale de Manzanares en Espagne, projets Russe, Australien, etc.)

À ce jour, la seule réalisation connue de cheminée solaire est celle de Manzanares en Espagne. Cette tour expérimentale construite en 1982 par le bureau d'étude allemand Schlaich Bergermann & Partners est composée d'une cheminée cylindrique de 200 m de haut, de 10 m de diamètre, au centre d'un collecteur solaire circulaire de 250 m de diamètre (6000 m2 de vitrages à 2 m au-dessus du sol) et permettant de chauffer l'air.
Sa puissance est de 50 MW.

Cliché du site http://www.enviromission.com.au/project/prototype.htm

Ce projet pilote à petite échelle est le résultat de la collaboration entre le gouvernement espagnol et les concepteurs allemands Schlaich Bergermann & Partner. L'installation a fonctionné pendant 7 ans de 1982 à 1989 prouvant ainsi que ce concept fonctionnait et fournissant des données utiles pour concevoir des modifications applicables à d'autres échelles, capables de produire des bénéfices.

Selon le site http://www.ergo.boom.ru, il semble par ailleurs exister un projet Russe de générateur de cyclone artificiel très largement inspiré du projet Nazare.

MAMULASHVILI'S "Russian Solar Chimney" Vortical Airthermal-Powerplant by 100 MW.
AIR THERMAL POWER EFFICIENCY RISE TROUGH ROTATIONAL AIR FLOW
George Mamulashvili (G_Mamulashvili@mail.ru)

Plusieurs certificats d'invention auraient été délivrés en URSS:

N° 1319654 le 8 octobre 1985
N° 1526335 le 25 mars 1988
N° 1641962 le 27 janvier 1991.

Ce projet distingue la cheminée solaire (single flow upwind system) de la tour à vortex (rotational flow whirling system) et confirme que ce dernier procédé augmente considérablement l'efficacité de la tour solaire.

S'il est effectivement possible de générer artificiellement un mini cyclone et de le maîtriser, tous les autres projets de cheminée solaire devront probablement être abandonnés. La cheminée solaire n'exploite que l'effet de cheminée (ascendance verticale de l'air chaud) alors que la tour à vortex bénéficie de deux apports supplémentaires d'énergie: les forces de Coriolis qui entretiennent la rotation de l'air et une hauteur de la cheminée virtuelle (tourbillon atmosphérique pouvant atteindre l'altitude de 20.000 m), sans commune mesure avec une construction humaine. Or, plus la hauteur de la "cheminée" est élevée, plus le "tirage" (donc le rendement) est important.

C'est probablement les dimensions importantes du prototype (300 m de hauteur minimum pour
que, selon Nazare, la quantité d'air soit valablement affectée par les forces de Coriolis), qui ont pu un temps effrayer les investisseurs. Cet argument est depuis longtemps obsolète. Il existe déjà des bâtiments de plus de 500 m de haut (tour CN de Toronto), et l'on envisage, en Australie de construire une tour solaire de 1000 m, soit 3 fois plus haute que la tour Nazare pour la même puissance de 200 MW. Il faut en outre rappeler que cette puissance de 200 MW est considérée comme la possibilité maximale de la tour australienne de 1000 m alors que, pour sa tour de 300 m Nazare annonçait une puissance de plus de 600 MW si la différence de température entre les couches hautes et basses de l'atmosphère (delta t) atteint 50 °C.

Pour une tour de 600 m Nazare annonçait même 1400 MW pour un delta t de 30°C et 3900 MW pour un delta t de 50 °C ! Pour les non-initiés, il faut rappeler que des températures de 50 °C au sol sont fréquentes sous les tropiques et que, même sous ces latitudes, la température de l'air en haute altitude est très largement inférieure à 0 °C.

Pour toute information complémentaire, contacter Francois MAUGIS, président de l’association Energie Environnement – 7 route de Fontaine – 60300 MOMTLOGNON – tel : 0344581317 a compter du 22 septembre 2005.
Tel : 0627126914          energie.environnement@wanadoo.fr  http://assee.free.fr


Complément d'informations au 12 octobre 2006

René, Bernadette et Jean remercient Thierry !

  http://www.ecn.nl/docs/library/report/2002/c02062.pdf
Etude de B.J. Grenendaal : Carte des zones propices à l'installation de tours solaires, page 35.

  http://tech.groups.yahoo.com/group/aerogeneratrice/
L'invention est protégée depuis août 2004 par le dépôt d'un brevet (n?0408809) au nom d'Alain Coustou et de Paul Alary, les co-inventeurs qu'il est possible de contacter par l'intermédiaire de ce site ou en leur envoyant directement un Email. L'antériorité de l'invention est maintenant vérifiée et le dépôt de la demande de brevet mondial a été effectué en début août 2005.

Brevet Coustou-Alary http://v3.espacenet.com/textdoc?DB=EPODOC&IDX=FR2874240&F=0

  http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?t=5418

Un projet pionner en Europe prévoit l'installation d'une tour solaire de 750 mètres, dans la localité de Fuente el Fresno, près de Tolède. Cette technologie productrice d'énergie repose sur la circulation d'air chaud.
La tour, la plus haute de ce genre en Europe s'élancera au centre d'une structure en verre d'une superficie de 350 hectares, agissant comme un collecteur solaire. L'air chauffé au niveau de ce collecteur sera transféré à l'intérieur de la tour où il actionnera des turbines connectées à des générateurs produisant de l'électricité.
Selon les estimations, la puissance générée par cette installation atteindra 40 MW et couvrira la demande en électricité de 120 000 personnes. Elle fournira l'équivalent en énergie de 140 000 barils de pétrole et évitera l'émission dans l'atmosphère de 78 000 tonnes de dioxyde de carbone. Le champ-collecteur pourra également être utilisé en tant que serre. Une surface de 250 hectares sera destinée à la culture de fruits et de légumes.
Des systèmes de télécommunication et de surveillance contre les incendies seront montés au sommet de la tour. Un mirador et un accès au public sont également prévus et convertiront cet édifice en un lieu touristique.
Le budget initial de ce projet s'élève à 240 millions d'euros. La construction de la tour débutera en 2007 et durera trois ans. 500 emplois directs devraient être créés. Les entreprises espagnoles Campo 3 et Imasa en collaboration avec la compagnie allemande Schlaich Bergermann se chargeront des travaux. Ces groupes assureront ensuite l'exploitation du site en coopération avec l'Université de Castille la Mancha et du Ministère de l'Aménagement.
Cette technologie solaire a déjà fait ses preuves en Espagne en 1982, où une tour de 195 mètres avait été édifiée à Manzanares (Madrid). Elle possédait un champ collecteur d'un diamètre égal à 240 mètres et était capable de fournir une puissance de 50 kW. Par ailleurs une tour similaire est en projet de construction en Australie. Elle présente une hauteur de 1 000 mètres et la capacité de générer jusqu'à 200 MW.
Source: Cette information est un extrait du BE Espagne numéro 51 du 11/04/2006 rédigé par l'Ambassade de France en Espagne. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

Commentaire d'une personne travaillant sur ce projet.

"...concernant le rapport hauteur énergie il n'est pas simplement mathématique. Tout dépend de la conception de la tour. Prenez les autres projets existants. Mr Coustou parle d'un rendement au ² pour chaque mètre de hauteur en plus. L'entreprise SUMATEL n'a pas la même approche même si ils travaillent sur les projets de Nazare et de Michaud. "

Complément d'informations au 17 novembre 2006

LE PROJET FRANÇAIS DE CENTRALE AEROTHERMIQUE : 

Nous venons d’apprendre qu’un programme cohérent et sérieux de recherche développement de la tour solaire Française est enfin lancé par le secteur privé.

Il s’agit du programme développé par la société Française SUMATEL (1). Cette dernière avait été contactée par le professeur Nazare qui avait pu, avant son décès en 1998, en tracer les grandes lignes. L’intérêt de ce projet vient d’être confirmé par le professeur Canadien Louis M. MICHAUD qui a accepté de collaborer avec la société SUMATEL.

 

Photo de la maquette de 6 m de la tour à vortex réalisée en 1997 par la société SUMATEL en Savoie.

Après les essais très prometteurs qui débutèrent en Savoie en 1997 sur une maquette de 6 mètres de hauteur, une nouvelle série d’essais est prévue en 2006 sur le site de la centrale de Bouillante en Guadeloupe où une nouvelle maquette de 60 m doit être construite. Ces nouveaux essais qui bénéficieront de l’apport calorique d’un puit géothermique, permettront en particulier d’affiner les prévisions des ingénieurs. En effet, selon les dernières études de SUMATEL, la puissance électrique d’une tour à vortex de 300 m de hauteur ne serait que de 180 à 310 MW alors que, dans les mêmes conditions (delta t compris entre 30 et 50°C) le professeur Nazare prévoyait une puissance de 200 à 600 MW. Mais, même dans l’hypothèse basse, le projet paraît intéressant, aussi bien sur le plan économique (possibilité de fabriquer de l’hydrogène à bas prix dans tous les pays tropicaux), que sur le plan écologique (énergie particulièrement propre et possibilité de provoquer la pluie dans les zones arides). On peut également penser que, comme les cyclones tropicaux, mais à plus petite échelle, la multiplication dans le Monde des centrales aérothermiques, et le remplacement progressif des centrales polluantes, aurait un effet régulateur du climat dû au brassage de l’air et permettrait de lutter contre le réchauffement climatique de la planète.

 François MAUGIS  (1)  Société SUMATEL, allée les Perce-neiges 73540 LA BATHIE (France)
Tel : 0479310320 – E mail : sumatel@wanadoo.fr

Complément d'informations au 28 décembre 2006

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Edgard Nazare

 

 

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