LE SYNDROME DIT « DE L’HUILE TOXIQUE »
CIRCULAIRE N° 6 Juin 2000
de fin Avril 1981 au début de 1982.
une localisation géographique précise :
l’Andalousie (Grenade-Séville-Malaga-Marbella),
(une continuité géographique le long de la Nationale N°6)
1.200 morts et 25.000 intoxiqués
(Cécité temporaire ; atrophie temporaire et/ou paralysie diverses transitoires ou définitives ; sur le long terme des risques de cancers).
Documents crédibles car non officiels :
Pacto de silencio,
el montaje del sindrome toxico,
relation de l’empoisonnement perpétré en Espagne et camouflé sous le nom de syndrome de l’huile toxique.(Jacques Philipponeau - Edt de l’Encyclopédie des Nuisances, 74, rue de Ménilmontant Paris XX ème).
1er Mai 1981 : 7 enfants d’une même famille de Torrejon de Andoz (banlieue de Madrid) sont hospitalisés d’urgence ; 5 à l’hôpital del Rey, où l’on diagnostiquera une pneumonie ; 1 meurt dans l’ambulance, d’insuffisance respiratoire aiguë, sa sœur décède dans le même tableau clinique le lendemain à l’hôpital La Paz.
Le Dr Antonio Muro, directeur de l’hôpital Del Rey, trouve étrange que toute une famille soit atteinte de pneumonie en même temps, sauf s’il s’agit de peste pulmonaire (mais il ne devrait pas y avoir de survivants). Il alerte les autorités sanitaires devant la crainte du diagnostic évoqué.
5 Mai : Une enquête épidémiologique demandée par ce médecin lui est confiée. Pendant ce temps, d’autres victimes ne cessent d’arriver dans tous les hôpitaux de Madrid. On parlera de pneumonie atypique...puis de « Légionellose » ( 1 cas diagnostiqué au centre hospitalier Ramon y Cajal ). Parmi toutes les victimes, toutes n’ont pas nécessairement des troubles respiratoires ...
8 Mai : Le Dr Luis Canada Roy, sous-directeur des programmes de santé, déclare au « Diario 16 » qu’il ne s’agit pas de Légionellose.
11 Mai : 1er bilan : 7 morts ; 140 malades. Les soins restent sans effet. Les Drs Muro, Urbistondo et Plaza affirment : la maladie n’est pas exclusivement respiratoire mais systémique. L’hypothèse d’une propagation par voie digestive est hautement probable. Le Dr Muro avertit le secrétaire d’Etat à la Santé Sanchez-Harguindey pour que l’on convoque les responsables de la santé de toutes les provinces. On désapprouve son initiative et la réunion n’aura jamais lieu.
12 Mai : Le Dr Gallando du centre de virologie et d’écologie sanitaire demande l’aide du CDC d’Atlanta qui délègue le jour même le Dr William Blaine en poste dans une base de l’OTAN à Palerme.
Ce même jour, le Dr Angel Peralta Serrano, dans les colonnes de « Ya » met en cause un empoisonnement par des organophosphorés ; il est curieux de constater qu’on n’entendra plus parler de ce confrère dans les suites de l’affaire ; a-t-il rallié la thèse officielle ?...ou a -t-il disparu ?....
13 Mai : Les Drs Muro et Juan Raul Sanz (responsable de la santé à Torrejon de Andoz) se basant sur l’emplacement des marchés périodiques régionaux, annoncent les lieux où apparaîtront de nouveaux cas le lendemain.
14 Mai : Leurs prévisions s’avèrent exactes.
15 mai : Une note du ministre de la santé précise que le Dr Muro victime « d’un grand stress et d’une grande fatigue physique et psychique » est relevé de ses fonctions (Agencia du 16 Mai 1981 in « El montaje del sindrome toxico p.20) ».
N-B - En 1983, le Dr Tabuenca rendant compte de la réunion de l’O.M.S à Madrid, précisera sans le nommer qu’un directeur d’hôpital de Madrid avait été suspendu par le ministère pour avoir diffusé des opinions très distinctes des déclarations officielles sur l’étiologie de la maladie (cf . p.109 in « Pacto de silencio ».
20 Mai : Nullement découragé, le Dr Muro, dans la revue « Noticias Médicas » précise que la maladie est bien systémique et, émet l’hypothèse d’un empoisonnement par de l’huile alimentaire achetée sur les marchés, mais il a tôt fait d’abandonner cette idée. Les malades interrogés ne s’approvisionnent pas aux mêmes circuits de distribution.
21 Mai : Les autorités, sous la houlette du ministre de la santé Jésus Sancho Rof prétendent que c’est une maladie respiratoire due au mycoplasme, lors d’une conférence de presse télévisée. Il y a alors 2.000 personnes hospitalisées. Début Juin 1981 : 340 cas en une seule journée. Le Dr Tabuenca directeur de l’hôpital d’enfants Nino Jésus, met en cause l’huile des petits marchés, achetée au détail.
10 Juin : La TV annonce le soir « Il semblerait que la pneumonie atypique soit due à une huile frelatée vendue par des marchands ambulants, sans étiquette et par conséquent sans aucun contrôle sanitaire ».
17 Juin : Les autorités, sans explication, abandonne la thèse d’intoxication respiratoire et se rallient à celle de l’huile, alors même que certains médecins doutent que ce soit la bonne explication. (Le Dr Valenciano directeur général de la santé déclare que les symptômes ne correspondent pas à une intoxication par l’huile). De son côté le Dr Muro, abandonnera sa propre hypothèse le 20 juin pour chercher dans la direction des pesticides organophosphorés.
Fin Juin : Naît la thèse officielle qui demeurera pour les autorités la seule explication.. L’huile de colza française, dénaturée à des fins industrielles avec 2% d’aniline, retraitée grossièrement, avant d’être remise en vente sur des marchés périodiques, comme huile d’olive pure. Révélation ministérielle avec l’aval de l’OMS en mars 1983 et du CDC d’Atlanta. Quant aux victimes qui affirmaient acheter leur huile ailleurs que sur les marchés, on leur rétorqua qu’elles avaient dû en consommer à leur insu, au restaurant.
20 Août : Dans « le Monde », on peut lire : Nombreuses sont les personnes atteintes qui sont hospitalisées à nouveau après avoir été considérées comme guéries ; on ne peut parler de séquelles a affirmé le secrétaire d’Etat à la santé, Mr Sanchez-Harguindey, mais bien d’un processus évolutif qui affecte différents organes. Les manifestations de la maladie dans cette seconde phase sont variées, allant de fortes douleurs musculaires entraînant parfois un début de paralysie, à l’apparition de lésions du foie, en passant par une augmentation des leucocytes dans le sang.
29 Août : dans « le Monde » : « La quasi totalité des nouveaux cas enregistrés ne constitue en fait que des réhospitalisations....Les causes immédiates des décès ont évolué dans le temps : tandis que les premiers malades sont morts pour la plupart à la suite de lésions pulmonaires, les derniers ont, dans l’ensemble, succombé à des thromboses ».
9 Octobre : « Le Monde » : « La maladie est irréversible affirme un médecin catalan....Les malades présentent un syndrome nerveux qui provoque des atrophies musculaires avec une insuffisance pulmonaire et plus rarement des troubles hépatiques ».
30 Septembre : A Madrid, plus de 200.000 manifestants, représentants socialistes en tête, réclament la vérité sur le syndrome toxique qui paraît de plus en plus suspect.
N-B - L’huile en cause fera l’objet d’analyses, bien entendu ! dont : Septembre 81 : Le Dr Renate Klimbourgh (CDC Atlanta) se plaint de ne pas arriver à intoxiquer ni ses souris, ni ses rats, ni ses singes.
Octobre 81 : Le Dr Véronique Vincent (centre antipoison de Lyon) « Aucune des molécules toxiques mises en évidence dans les huiles que nous avons analysées n’est connue pour provoquer les symptômes observés. Les expériences animales ne sont pas concluantes », écrit-elle le 12 Octobre 1981 au Dr Antonio Borregon.
1982 : Le Dr Clauss Köppel (toxicologue à l’institut judiciaire de Berlin ouest) : « Aucun effet toxique ; nous pensons que les anilines ne sont pas responsables du syndrome toxique » écrit-il au Dr Spencer, Albert Einstein Collège of medicin, New-York, le 12 Mars 1982.
Mars 1985 : Le Dr Frontela, professeur de médecine légale à l’Université de Séville, chargé par le Juge d’Instruction sur la demande des avocats de la défense, d’une expérimentation sur cobayes, constatera qu’en deux ans de travaux, il a été impossible de reproduire les symptômes de l’empoisonnement avec l’huile dénaturée à l’aniline.
N-B : Parmi les victimes, trois n’ont pas consommé d’huile suspecte. C’est prouvé ; dont un nourrisson de 20 jours, décédé à l’hôpital La Paz, et une avocate (Conception Navarro, morte le 24/08/82) ne consommant que de l’huile vierge d’olive d’excellente qualité. A l’autopsie le Dr Frontela conclut qu’elle présentait les mêmes lésions que les 98 autres victimes autopsiées elles-aussi.
Fin 81 : Parmi les personnes qui refusent la thèse officielle, figurent le Dr Muro, le Dr Rodriguez de l’hôpital Ramon y Cajal, puis en 1984, les Drs Clavera et Ruiz Martinez qui effectuèrent l’étude des circuits de commercialisation des huiles incriminées concluant à l’innocence de l’huile.
30 Mars 87 : Procès qui confirme la thèse officielle, et enverra en prison 38 fabricants d’huile, pour homicide, atteinte à la santé publique, etc....alors qu’avant l’ouverture de ce dernier, Ramon Mlabar, l’un des accusés était prêt à boire cette huile si elle était nocive, devant la TV. (Revue « Intégral » d’Octobre 89).
Printemps 1992 : Procès en Appel. Confirmation de la thèse de l’huile toxique. Les peines sont quadruplées et on revoit à la baisse le nombre des victimes.
Retour vers le Dr Antonio Muro
Toujours mis à l’écart, il recherche la vérité. Dès 1981, il lui paraissait vraisemblable que la tomate, envahie par un poison systémique, contaminait la plante entière ; tel par exemple le phosphore organique des pesticides, massivement utilisé en agriculture « moderne ». Ce médecin s’intéressa à 3.000 produits (composition, effets sur l’animal et sur l’homme). Il se procura au début de Juillet 1981 du Némacur, sur les conseils d’un des rares confrères et ami, le Dr Fernando Montore avec la complicité du Dr Tena, directeur de l’Institut national de toxicologie. Le Nemacur fut testé sur souris et cobayes. Le produit semblait plus toxique après avoir transité par un végétal (ici des poivrons) par comparaison à une administration directe aux animaux.
Némacur : Nématicide utilisé préventivement contre d’éventuels vers parasites. Un délai de 3 mois est recommandé entre l’application du toxique et la consommation dite « inoffensive » de l’aliment traité. Ceci est impossible à respecter sur les cultures de tomates de la région d’Almeria, où le cycle plantation-cueillette est de 60 jours.
24 Septembre 1981 : Il dresse la liste des symptômes imputables au produit. « Difficultés respiratoires, légère fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue générale, douleurs diverses, vertiges, vomissements, diarrhées, exanthème et, signe particulièrement caractéristique aux radiographies, un oedème pulmonaire ». Il l’écrit dans un protocole notarial qu’il destine au ministère de la santé.
Nullement découragé, il établit un rapport en Janvier 1982. Il incriminait non seulement le Nemacur mais aussi l’Oftanol (utilisé conjointement pour « désinfecter » les sols).
Plusieurs déclarations à la presse parurent sur en février 1982 et surtout en Décembre 1984 dans (Diario 16).
« Le syndrome toxique a été un gigantesque mensonge....Le syndrome toxique a été provoqué par un Nématicide employé de façon bien déterminée. La maladie a été provoquée par un produit avec lequel on fait des expériences depuis 1960. Il est très intéressant de faire des essais sur 24.000 êtres humains intoxiqués par un produit.... ».
« Cambio 16 » dans son n° du 17/12/1984, sous la plume du courageux Rafaël Cid ( pour qui « des indices laissent penser que l’épidémie a pu être provoquée par un essai de guerre chimique » confiera-t-il en 1988) consacra sept pages à cette affaire où seront exposées les thèses du Dr Muro, celles des Drs Luis Frontela, Clavera, Martinez-Ruiz et du médecin lieutenant-colonel Sanchez-Monge qui, de par ses fonctions, préparé à soigner d’éventuelles victimes de gaz de combat modernes, réussit à guérir dans la clandestinité une bonne cinquantaine de victimes.
En Avril 1985, 48 heures avant sa mort, le Dr Muro s’exprimera encore sur le sujet sur les ondes de Radio Cadena Espanola.
Dans « Pacto de Silencio » Andréas Faber-Kaiser nous apprend que le Dr Muro est décédé d’un cancer ; parmi les 4 personnes qui l’assistèrent dans ses recherches sur le syndrome toxique, l’une mourut d’un cancer au foie, deux autres furent opérées de tumeurs cancéreuses ; on ne sait rien du 4ème.
Divers Le Némacur fut transformé. Le produit de 1981 possédait un radical « soufre » que l’on supprima dès 1982.
L’effet caractéristique des organophosphorés est de créer une inhibition de la cholinestérase, donc de la transmission de l’influx nerveux.
Le lendemain de l’éviction du Dr Muro (16 Mai 1981) le Dr Gallardo du ministère de la santé, accompagné d’émissaires américains du CDC, investissent le bureau du Dr Muro pour y saisir les échantillons de légumes collectés sur les marchés, pour les envoyer à Atlanta. Les résultats de ces analyses ne furent jamais connus.
Les Drs, Clavera, Martinez-Ruiz et Muro, furent suspendus de leurs fonctions, et interdits de rencontre avec des spécialistes étrangers. (Beljanski aussi)
Les avocats des fabricants d’huile subirent diverses formes de dissuasion ; pressions multiples, dont tentative de corruption et au besoin, sabotage automobile.
Raphaël Cid, directeur de « Cambio » publie en décembre 1984 un dossier spécial sur l’affaire où il accuse ouvertement l’Etat espagnol, Bayer et l’OMS.
La firme Bayer rétorqua en envoyant un volumineux dossier de cent pages où l’on trouve entre autres, la phrase suivante : « Le Nemacur inhibe bien la cholinestérase mais ce n‘est pas pour autant un neurotoxique ! » Les spécialistes jugeront.
Bayer exigea une rétractation de la part de « Cambio 16 », ce qui se fera sans aucune signature en décembre 1985 après que le directeur et quelques journalistes aient été licenciés. La presse étrangère prévenue n’intervint pas La moindre réaction lui aurait valu un procès. Quelques semaines plus tard « Cambio 16 » et Bayer mèneront la campagne célébrant l’entrée de l’Espagne dans le marché commun !
Les avocats défendant les fabricants d’huile, renseignés par des indiscrétions, venues des milieux politiques, Raphaël Cid, en contact avec les services secrets laissent à penser que « l’épidémie » a pu être provoquée par un essai de guerre chimique.
De fait, on aurait pu admettre l’utilisation d’un organophosphoré ( à des fins de rentabilité), c’est souvent le cas en agriculture, mais pourquoi avoir employé les grands moyens, au plus haut niveau pour occulter la vérité ? L’attitude suspecte de tous les groupes politiques qui avalisèrent la version officielle sans même en relever les absurdités, ni les contradictions, suggère l’implication d’un pouvoir puissant, imposant un pacte de silence et de mensonges..
« Actualité chimique » n° de mai-juin 1993 :
Selon diverses sources, le chiffre d’affaires annuel du commerce mondial des pesticides se monte à environ 130 milliards de francs. Le marché français représente le 10 ème de ce chiffre, ce qui constitue le tiers de la consommation européenne de pesticides. Sur 15.000 à 20.000 molécules testées en laboratoire, 200 seront expérimentées en plein champ pendant quelques années ; une ou deux seront commercialisées.
Dépêche A.F.P du 12 Janvier 1993, à propos de la signature à Paris du traité de désarmement chimique :
« Mis au point depuis les années 30 et essentiellement de la famille des organophosphorés, les neurotoxiques (Sarin, Tabun, Soman, VX) bloquent l’influx nerveux : Ils ont été découverts avant la seconde guerre mondiale en Allemagne à partir de recherches sur les insecticides organophosphorés.. Particulièrement virulents, le Sarin, le Tabun et le VX sont au cœur des stocks chimiques Américains et de l’Union Soviétique. Ces produits bloquent le système nerveux ».
« Le Monde » du 14/01/93, divulgue le nom de l’auteur de ces découvertes.
« C’est ainsi que le progrès de la chimie organique et de ses applications aux insecticides, permirent au chimiste allemand Schrader de mettre au point pendant l’entre-deux guerres, des gaz de combat plus toxiques encore ».
Jacques Philipponneau,, dans son livre sur le syndrome de l’huile toxique, p 41, nous précise :
« En ce qui concerne le chimiste Schrader, il faut savoir qu’il a travaillé de 1930 à 1937 pour Bayer. Il a synthétisé plus de deux mille composés chimiques ; depuis les insecticides jusqu'à des gaz expérimentés sur des prisonniers dans les camps. De telles capacités ne pouvaient rester inemployées. L’après-guerre le retrouvera exerçant ses talents aux USA. Revenu plus tard en Allemagne, l’interdiction faite à ce pays de produire des armes chimiques le mettra dans l’obligation de vendre sous licence ses nouvelles découvertes ».
D’après « L’usine Nouvelle » du 24 Juin 1993 :
Bayer, BASF et Hoechst sont les trois premières firmes chimiques du monde. Elles sont issues du démantèlement d’I.G Farben, trust mis en liquidation en 1945 au lendemain de la guerre. C’est I.G Farben qui produira le fameux gaz Zyclon B des camps de concentration. Avant d’avoir recours à Schrader, le groupe eut un chercheur « de génie » qui le 22 Avril 1915 trouva un débouché inespéré aux sous-produits de l’industrie des colorants : les premiers gaz de combat.(Ypérite). Ceci valut le prix Nobel de chimie à Haber.
On pourra lire avec intérêt « Impact Médecin Hebdo N°364 (2-15 mai 1997) ». Dans la collection de J. Montaldo chez Albin Michel « La fin des Héros » de Richard A. Gabriel qui traite des guerres modernes (N.B.C) Nucléaire, biologique, chimique).
Documentation réalisée d’après le dossier du Docteur Sylvette MEKERTA
Circulaire N°6 Juin - Juillet 2000
Les Présidents et Vice-Présidents des Partis des Européens Progressistes.
Objet : Un avant-goût espagnol, de ce que réserve l’industrie chimique à notre descendance. Avec la complicité des pouvoirs publics.
Mesdames, messieurs les représentants de l’Etat,
Nous avons examiné avec soin le dossier du « Syndrome de l’huile toxique » confié par un médecin. Après cette analyse, vous conviendrez sans doute très facilement que nous ne puissions plus faire confiance à personne. Bien des experts et techniciens pataugent dans le cloaque des dogmes et conjectures dont ils ont hérité, sans qu’ils ne formulent aucune critique. L’état de nos cheptels, la santé des citoyens en général, devraient les faire douter sur les leçons d’hygiène reçues.
Il serait lâche cependant, de notre part, de ne point transmettre l’information à de hauts-fonctionnaires chargés de l’administration départementale. Nous considérons qu’ils sont avant tout les garants de l’ordre public, mais qu’ils n’en restent pas moins, des citoyens honorables, pères ou grands-pères responsables de leur progéniture, vraisemblablement horrifiés de telles informations.
Il ne nous viendrait pas à l’idée de nous mêler de problèmes sanitaires et politiques qui ont déstabilisé l’Espagne pendant plusieurs années, mais bien de remarquer que cet inadmissible scandale aurait pu nous affecter indirectement, ou se produire, tout aussi bien en France.
En effet, depuis plus de cinquante années, plusieurs scientifiques dont les chercheurs indépendants, Lemaire et Boucher, au cœur des problèmes agricoles, ont révélé, les déficits magnésiens des sols, les antagonismes NH4 / Mg (Azote ammoniacal / Magnésium) puis, Potasse / Magnésie, sans parler de la disparition de la couche humique menant inéluctablement la plante et par voie de conséquence, l’animal et l’homme, sur des terrains viraux donc de cancers. Le doute n’est plus permis, en raison de l’apport systématique et massif d’engrais minéraux, tel qu’il est réalisé aujourd’hui.
Dans ce contexte, il n’est point possible que la plante, puisse avoir des défenses efficaces contre le parasitisme (se multipliant exagérément), donnant alors la partie belle aux pesticides, entraînant nous le savons, les dégâts sanitaires tant sur le plan animal qu’humain. Au nom de l’avenir de nos pays, nous demandons instamment à mesdames et messieurs les Préfets de bien vouloir prendre en compte nos mises en garde qui s’appuient, vous en êtes tous conscients, sur des critères rigoureux, basés sur l’expérience, renforcés par un humanisme clairvoyant qui rejette tout argument fallacieux, ou toute manipulation mentale.
L’avenir est à une agriculture biologique, ou ne sera pas. La terre nourricière, n’admet que des principes étroitement enlacés aux sources de la vie, respectant à la fois l’équilibre et la dynamique de la bioélectronique. La chimie et la molécule de synthèse n’ont jamais engendré la vie, ni permis un véritable métabolisme.
Recevez nos cordiales salutations.
Maurice-Eugène ANDRE - Jacques DAUDON - Michel COTTANCEAU.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.