Restaurants : le "doggy bag" pas obligatoire, le tri sélectif si
L'union des métiers et des industries de l'hôtellerie recommande en revanche l'utilisation de ces petits sacs pour que les clients puissent emporter leurs restes.
Par Les Echos
Contrairement à une information annoncée, hier, le recours aux "doggy bag" n'est pas obligatoire pour les restaurateurs . Si la loi de 2011, relative aux biodéchets, impose bien aux restaurants de mettre en place le tri sélectif lorsqu'ils produisent plus de 10 tonnes de déchets par an, elle ne les oblige pas à proposer à leurs clients de repartir avec leurs restes.
"Il y a du y avoir une confusion avec le tri sélectif qui est désormais obligatoire", précise l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH). Cette dernière, qui précise que 10 tonnes de déchets représentent bien entre 150 et 250 couverts par jours pour un restaurant, incite toutefois les restaurateurs à avoir recours aux "doggy bags". "C'est un bon moyen de limiter le nombre de déchets".
Pour faciliter le travail des restaurateurs, elle a d'ailleurs mis en place un partenariat avec Take Away , une société spécialisée dans la production de ces emballages. "Avec ce partenariat, nous nous engageons en faveur de la promotion et de la généralisation du doggy-bag en France. Nous devons démocratiser cette pratique", indique Roland Heguy, Président confédéral de l’UMIH