Le 20 octobre à 23 h 57 [deux heures de moins à Paris], à l’aéroport Vnoukovo de Moscou, le Falcon-50 qui devait ramener Christophe de Margerie à Paris a percuté une déneigeuse sur la piste de décollage avant de se retourner et de prendre feu. Le PDG de la compagnie pétrolière française Total et les trois membres d’équipage sont morts.

L’avion, qui avait reçu l’autorisation de décoller, se trouvait en phase d’accélération quand il a heurté la machine de déblayage avec l’aile gauche. Il a été projeté en l’air, s’est retourné, s’est écrasé et a explosé. Les débris de l’appareil ont été projetés à 200 mètres à la ronde.

Le conducteur de la déneigeuse, Vladimir V., s’en est sorti indemne et a été conduit dans un hôpital par les enquêteurs. D’après les autorités, l’homme était en état d’ivresse. Mais son avocat dément.

Une enquête a été ouverte pour “entrave aux règles de sécurité du trafic et de l’exploitation du transport aérien”. Quatre hypothèses sont envisagées pour expliquer l’accident : erreur de pilotage, erreur du contrôle aérien, faute du conducteur de la déneigeuse, mauvaises conditions de visibilité.